lundi 4 juin 2007

DEPOURVUE.

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Here is my mea culpa.

Jane Birkin m'a toujours exaspéré: son accent so cute, son sourire facile et sa sensibilité à fleur de peau.
Je l'écoute sur France Cul: voix assurée, ton juste pour parler de son film, de ses hommes: son père, son frère: Andrew, son homme: Serge, son acteur: Michel Piccoli...Electre qu'elle a joué à la saison dernière.
Je pense à Charlotte, Lou et la soeur, plus discrète, photographe.

La voix de Jane, dans un souffle, ses fautes de français.
Ce français qu'elle écorche en se l'appropriant.
L'anecdote qu'elle conte selon laquelle le matin, avant le réveil de Serge, cette troublante jeune femme se levait afin d'habiller ses yeux de khol.

Et là, révélation...C'est son manque de confiance en elle que je n'ai pas supporté.
Son in-destructibilité paradoxale, sa fragilité, sa vulnérabilité.

Je décide en mon for extérieur d'être grandiose le lundi.
Et solidaire.
Et admirative.

Bravo Jane.
Beau parcours!

dimanche 3 juin 2007

DE L'ART....

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...De passer du Tout Me Va au J'ai Rien A Me Mettre en 33 mns.
Sens, signifiants, drames en tous genres à imaginer en vertu du potentiel et du vécu de chacun...

Longtemps, je me suis levée de bonne humeur, le pied conquérant et la truffe dilatée d'aise matinale, pleine d'entrain à l'idée de la journée nouvelle et inconsciente du regard d'autrui.
Avant l'apparition des signes sexuels secondaires (quasi passés inaperçus, cela étant dit), par exemple. Quand j'avais encore de l'argent de poche, pour tout dire.
Et ne voilà-t-il pas qu'aujourd'hui, je me retrouve DE-CA-LEE.
Traduisez pas comme dans les magazines, mais bien n'importe comment, à la va-comme-j'te-pousse et au mépris de tous les usages en Vogue.
C'est-à-dire que....
Comme de bien entendu et ce qui, visuellement, n'aura échappé à personne, je ne supporte point d'être habillée comme Tout Le Monde. Etant par nature Différente. CQFD.
Or, lorsque je suis désespérée (et je pèse mes mots), je renonce à mes privilèges.
Et c'est-y pas comme ça que je me suis retrouvée, il y a peu, à me tortiller pour entrer dans un slim.
Blanc.
Le slim.
Sous l'oeil torve de la vendeuse qui m'encourageait ainsi à céder aux sirènes du IN et du OUT Fashion, prétendant que le slim, non pas blanc mais ivoire (mes fesses, oui!) était à la pointe de la tendance.
Elle se moquait de moi, mais pas de mon porte-monnaie. Aucun doute là-dessus. Pas sorti pour rien, celui-ci, au moins.
Ainsi, sous prétexte que ma cause est perdue (sisi), je devrais subir les derniers outrages?
A savoir, non seulement transpirer dans un jean en plein été pluvieux, dont la seule vertu est d'exposer, au nez et à la barbe de mes contemporains, mon postérieur épanoui afin d'attester de mes attributs de génitrice au bassin large....Mais aussi le porter blanc-salissant?
Je suis abasourdie devant tant d'injustice et de mauvaise foi de la la part des Hauts Directeurs de la Mode et de Ceux Qui La Font.
Pour autant, et à mon corps défendant, je demeure fascinée et attirée comme une enfant devant les vitrines de Noël par cette cour des miracles où règne l'image, gorgone de nos émois, et par ce monde cruel, impitoyable et dévorateur de temps et d'argent.

jeudi 17 mai 2007

LIENS.

Miss K s'exporte au:
Bondyblog

Et sinon, une bonne âme aurait-elle la gentillesse de m'expliquer one more time COMMENT ON MET DES LIENS?

Apprentis sorciers et aspirants psychanalystes, prière de passer votre chemin.....

vendredi 11 mai 2007

STOP!



Donc voilà, c'est décidé, j'arrête le vélo...Demain, tout de suite, maintenant: j'ai des cuisses de footballeuse ce soir; le vélo est un sport FOR-MI-DA-BLE!
Les meilleures choses ayant une fin exceptionnelle, je passe aux aveux et me colle à l'inventaire de Miss Zen:

Ma vertu préférée:
Le courage, ou le coeur à l'ouvrage.

Le principal trait de mon caractère:
La pilosité. Pardon: la curiosité...ou l'impulsivité, je m'tâte.

La qualité que je préfère chez un homme:
Le kit Humour-Intelligence-Sensibilidad. Plutôt joli à regarder.

La qualité que je préfère chez une femme:
A savoir chez ouam?...Si j'dis l'humour, j'suis ridicule?

Mon principal défaut:
Benh impulsive, ai-je pensé sans réfléchir. TROP TARD!

Ma principale qualité:
Perspicace peut-être? Persévérante alors? Pétulante, non? J'hésite.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amies:
Qu'elles-soient-là-au-bon-moment, m'apprennent-des-tas-de-choses-et-davantage...Love-coach à leurs heures gagnées, aimant la bonne chair et passionnées par ce truc, là, le monde.

Mon occupation préférée:
Me faire les ongles et griffer le sol, dire des bêtises et les regretter, griller des cigarillos au sunshine, open le bar et comment c'est la vie comment ça marche, là?

Mon rêve de bonheur:
Ni Dieu ni Maître. Like a virgin.

Quel serait mon plus grand malheur?
Never die.

Où aimerais je vivre?
Dans l'espace... Comment, j'y suis déjà?

A part moi même, qui voudrais je être?
L'Autre.

La couleur que je préfère:
Blanco. On the rocks.

Odeur préférée :
La peau après l'amour. Like a sex machine.

La fleur que j'aime:
Celle qui pousse entre les cailloux. Grâce à un mince filet d'eau claire.

L'oiseau que je préfère:
L'aigle. Noir.

Mes auteurs favoris:
Cohen El Magnifico, Dilgo du Bondy Blog.

Mes héros préférés dans la fiction:
Albator, Marlon nommé désir.

Mes héroïnes favorites dans la fiction:
J'aime bien Suzanne femme de maison désespérée parce qu'elle est prisonnière dans ma télé en face. Et les yeux de Bette Davis. Inimitables.

Ma nourriture et boisson préférées: " :
Le champ' et le calendos moulé à la louche. De Normandie.

Ce que je déteste par-dessus tout:
La fin du film. A cause des gens qui me marchent sur les pieds en partant.

Mon actrice préférée :
Pas Catherine Deneuve.

Film préféré :
Le limier. Parce que le limier.

Mes héros dans la vie réelle:
Gandhi est trop cool! Non?

Le don de la nature que je voudrais avoir:
Changer de couleur à volonté selon les circonstances.

Comment j'aimerais mourir?
Veux pas l'savoir.

Mot préféré :
Métamorphose....Mais ça peut changer.

Ma devise:
L'euro?

Bon,c'est pas tout ça, après ce tonitruant et dérisoire retour sur miss K (merci, miss Zen, pour l'inspir'), faut que j'rencarde les cop's...Je reviens demain!

lundi 23 avril 2007

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur...

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...Miss K!
Voilà une nouvelle patate toute chaude envoyée par Miss Zen: http://www.zenetacroquer.blogspot.com
(Au s'cours! Venez me délivrer du cauchemar d'un monde aux liens trop longs à taper!!)
...
Alors, au lieu de 5, veuillez trouver ci-joint 6 extraordinaires scoops. Parce que vous êtes mignons et que je suis adorable.

1) J'ai participé au premier raid auto Paris-Cap Nord.
J'avais 17-18 ballets, j'ignorais jusqu'à l'existence du Cap Nord. Ca ne me faisait ni chaud ni froid, d'ailleurs.(...)
Une idée de ma mère...Que dis-je: une Grande Idée de mon Inimitable Mère. Me suis donc retrouvée co-pilote sans permis de conduire d'un inconnu qui a persisté à se charger d'un fusil à pompe rapport aux bêtes à bois là-haut. Est-il utile de préciser que le monsieur s'est révélé grandement excité du bocal et qu'afin de lui échapper, j'ai bondi d'une voiture à l'autre entre la Norvège et la Finlande...Alors que je suis INCONTESTABLEMENT une fille du Sud, une amoureuse des eaux bleues et tièdes, une afficionada des grillons et une professionnelle du farniente. En un mot comme en cent: j'étais gelée, offusquée de devoir dormir dans la voiture d'un homme des bois, coincée entre une institutrice et un professeur au Cap Nord vers les 3-4 heures du mat'...Autant dire en plein jour et alors même que je voue une passion aux 4 étoiles, de préférence à l'étranger justement...Un voyage exceptionnel. J'en profite pour remercier ma mère au passage, elle se reconnaîtra.
2) Rayon voyages toujours: j'ai rencontré sur un vol Paris-Le Caire, un mois de Décembre, un chef de cabine égyptien à la peau mate et aux yeux très très bleus. Cette terreur m'a entraîné sous la menace dans un coin obscur de l'avion et m'a déclaré une flamme inextinguible et égyptienne. J'ai résisté comme j'ai pu avec les moyens du bord.
3 mois après, il me demandait a) de le rejoindre au Caire et b) en mariage. J'ai protesté, roulé les yeux dans tous les sens pendant le plus longtemps possible. Puis, n'écoutant que mon courage, j'ai rejoint un hijab tout neuf dans une prison dorée.
3) Petit détail: j'ai été passagère clandestine sur le vol Paris-Le Caire. En effet, L'Homme a profité d'un transit à Paris pour m'emporter sur son beau destrier blanc et, en gentleman, s'est chargé de la vulgaire paperasse... M'a fait monter dans l'avion vide et ce n'est qu'une fois à bord quand je lui ai réclamé mon billet que j'ai compris que le tapis volant était free!
4) J'ai été JEUNE TALENT au festival ON d'Avignon!!! Certes, j'avais bidouillé mon âge vu que j'avais dépassé la date de péremption mais ils s'en sont aperçus trop tard pour m'éjecter et, entre temps, j'avais largement fait la preuve de mon....talent!
Lequel???????
5) J'ai chanté alone l'Internationale en espagnol et, accessoirement, a capella. Un triomphe, vous dis-je, un triomphe! Le public hystérique, la haie d'honneur à la sortie des loges, des nouveaux amis partout-partout: Paris à mes pieds!
Et..6) J'ai été citée comme témoin à la barre du procès de mon voisin du 2è accusé d'avoir immolé sa femme et causé un incendie au cours duquel un homme s'est défenestré et votre obligée bien failli y laisser sa peau dorée....

And the winners are....
Violette
MH on http://www.cestpasmafaute.hautetfort.com
et Hélène sur http://monblogdefille.mabulle.com

A vos claviers, les filles...Le public en redemande!

mercredi 18 avril 2007

Un keum, un vrai?

- Sans hésiter le poil d'une seconde, si j'étais un homme, je serais mon kiné-masseur et je me ferais les biscottos en pétrissant des louloutes complètement accros.
- Sinon je me ferais tatouer " maman" sur le biceps et je serais aussi fort que doux.
- Et puis dans une même vie, je serais tour à tour Frankestein, le Pape, Quasimodo, Dracula, Marcel Proust, Casanova et Don Juan...
- Ou alors, Prince du désert, j'enfourcherais mon pur-sang tandis qu'indomptable et juste, je prendrais soin de mon harem. J'aurais la peau bleue et le regard perçant,
- Et puis finalement non, je me ferais opérer et pousser les seins pour avoir été homme et femme dans un même corps...
....Et ce que je ferais plus?
- Benh, je m'ferais plus siffler et insulter dans la rue par le même sale type à 30 secondes d'intervalle parce que je lui aurais pas éclaté la tête avant,
- Et puis je consacrerais moins de temps à tirer sur mes cheveux en me demandant: longs ou courts, bruns ou blonds, brushing or not?
- Ensuite j'aurais plus d'excuses pour être odieuse 5 ou 6 jours par mois, parce que je le vaux bien...
- Ce qui me manquerait aussi, je pense, c'est tout le chemin à parcourir et à inventer parce qu'on ne naît pas femme, on le devient.
N'en déplaise à Mr Sarkozy.

Voilà, Viovio, je me suis éxécutée avec la grâce qui m'échoit.
Le quart d'heure qui (me) fâche, c'est tout de suite, parce qu'autant les mots me coulent des doigts, autant mon Mac et moi, on cohabite mais je lui fous une paix royale rapport à mon inaptitude à le comprendre en son for intérieur.
Exemple?
Pour balancer, par exemple, dire que c'est:
Violette-en-violet-cliquez-dessus-et-hop-vous-vous-retrouvez-illico-dans-son-home...Benh ça, je sais pas faire, handicapée du clavier, pour faire passer le mot. Bon, je reprends en gardant un calme-olympien-je-vais-pas-m'en-sortir: c'est Violette donc qui m'a forcé à m'énerver ce soir en répondant en live à une question que tout le monde se pose:
Si j'étais un homme, ce serait comment ma vie extraordinaire et qu'est-ce-que je regretterais de ma vie d'avant. Après, comble du comble, je dois convoquer mes copines de blog pour qu'elles s'y collent alors que je viens d'arriver, que je suis une vraie sauvage et que j'ai pas socialisé vu que je passe la moitié de mes journées à réfléchir à ma ligne éditoriale.
Alors, la coupable est:
http:// www.soisbelleetparle.blogspot.com
( C'est d'un pathétique...Si je fais de la peine à quelqu'un, surtout pas hésiter à me donner des cours privés)
Et les victimes sont:
http://www.zenacroquer.blogspot.com
http://www.blogclarabel.canalblog.com
http://www.danscemondeflottant.free.fr

jeudi 12 avril 2007

Eh! Pssssst....



" QUAND FOND LA NEIGE, OU VA LE BLANC ?"

Attribué à Shakespeare.

dimanche 8 avril 2007

Vraiment Trop Pur!

Que penser de l'irruption intempestive et redondante d'un mot sur le devant de la scène?
A part rien, ça va de soi...
Mais si, souvenez-vous, fût un temps où l'humanité se scindait en deux parties hostiles et irréductibles: vous en étiez??? De la coolitude, je veux dire. Cool/pas cool: les gens Cool rentrent et les Pas Cool ont qu'à attendre un tour improbable...Roh, t'es pas cool! Benh non, j'suis pas cool, parfaitement. Pas programmée pour ça et j'trouve pas ça très cooool, si tu veux aller par là, de me le répéter. Vu?
Ah, les Vraies Gens! Oh, une Vraie Fleur! Et...J'ai une Vraie Question à vous poser: z'êtes prêts? Quand on répète un mot jusqu'à le vider de son sens et de sa substance, est-ce pour le faire disparaître ou bien encore, cela signifie-t-il que son manque se fait cruellement d'ores et déjà sentir?
Quid de la Vérité? Qui la détient? Est-ce dangereux? Combien y-a-t-il de vérités sur ce blog? Levez la main! Et...mentez-vous? Les médias, à l'origine de cette Vraie Logorrhée, nous mentent-ils? Et les candidats? Et le langage????
Ah, la Pureté! Dangereuse ou désirable? Oui mais...Existe-t-elle? Et un Pur Pull? Une Pure Chanson peut-être? Etes-vous déjà allé à une Pure Fête? Et c'était Cool? Ou Trop Cool?
Ouais, Trop bon!
Sommes-nous en excès ou en manque???
Quand je dis; "T'es trop!"...Qu'est-ce que ça veut dire? Tu me plais? T'es excessif? Ou bien je suis excessive et je me régale de l'être grâce à toi? (Hein????).
Les Vrais Lecteurs, au secours, je comprends plus rien!
Je suis aveuglée par Trop de Vérité Pure...C'est pas Cool!

jeudi 5 avril 2007

ACTION!

No more questions: out les pourquoi, comment, à qui, quoi etc...
Peut-être l'effet Nicolas (alors pourvu que...) qui est d'ailleurs depuis retombé sur ses pattes: très concerné par le sida dorénavant, Nicolas. Même tronche sur la photo: lisse, gentil-mais-ferme...Juste le texte a changé: plus séduisant, en phase, rien à lui reprocher, lui donner le Bon Dieu sans confession...et tutti quanti.
Brisons là. Je n'irai pas plus loin, dans la mesure où la politique n'est pas mon terrain de prédilection. Cela dit, j'ose penser que ma position, pour floue qu'elle soit en terme de convictions ( limite j'ai épuisé le sujet avec le post précédent!), n'en est pas moins intéressante. Tout du moins, j'y croyais très fort (en espérant que ça me donnerait un air inspiré) lorsqu'un grand ami a balancé ( sitôt l'entrée engouffrée!): "Dis donc, c'est bientôt qu'on vote!"
Benh ouais, ai-je soupiré d'un air navrée (pas pu m'empêcher: vite vite, mon air inspiré,ouf!). Toute requinquée soudain par mon plat de pates trop cuites (par mes soins, accessoirement, la cuisine n'est pas mon dada non plus), j'ai inspiré un bon bol d'air vicié et, n'écoutant que mon courage, j'ai enchaîné: alors voilà...Alors voilà, je suis dans le pétrin: parmi d'autres omissions non négligeables (en vrac: l'usage du rouge à lèvres, la langue de mes grands-parents paternels, l'estime de moi et la confiance en l'avenir: un pack très prisé, autrefois vendu au rayon développement personnel de la Fnac, stock épuisé....), en matière de transmissions diverses et variées, mes parents ont déconné grave. Notamment, prenons la politique: benh voyez, à part hurler à table "Une bonne guerre, ça vous ferait du bien! Vous verriez c'que vous allez voir!"(...), en maniant imprudemment le couteau à beurre...Rien n'a filtré: pas la moindre petite référence politicarde à s' mettre sous la dent. Enfant armée d'une solide intuition, j'ai largement évité d'abordé le sujet avec des êtres si peu civilisés. Donc, at home sweet home, nul drapeau, aucun étendard à lacérer de mes griffes d'adolescente en fureur, nada, silence intégral, juste le 20 heures en sourdine qui sifflote toujours le même air lénifiant. At school? Benh, j'ai essayé de me rencarder sur le rouge à lèvres et comment laisser une trace digne de ce nom sur ma première cigarette...J'ai bien fait quelques manifs, pour sécher les cours et le parfum d'interdit en sus. Ai marmonné d'un air inspiré les mêmes slogans que mon voisin de route, plutôt joli ma foi, à qui j'aurais bien réclamé une leçon privée. Mais c'est un temps qu'on dit ingrat et c'est pas la peine d'en rajouter! Alors, ma foi, j'ai pas moufté de crainte que mon ignorance n'apparût au grand jour, et j'ai fini par me persuader que ma pensée...était ma pensée! Intégration-intégration, quand tu nous tiens! Evidemment, je n'étais pas sans connaître la cruelle vacuité de mon opininon, mais j'ai préféré faire illusion (ce dont j'ai fini par faire ma profession, mais c'est une autre story, ne digressons point!). Les années se sont écoulées, amenant leur lot de questions existentielles et soucis en tous genres. L'isoloir ne m'a guère manqué, et faire la queue à la mairie pour une carte supplémentaire, non merci! Et puis, la politique est une affaire d'hommes, n'est-ce-pas? (j'vais m'faire lapider sans préavis pour avoir fait une telle révélation!). Bon, foin de justifications, me voici aujourd'hui, néant politicien incarné et proie des médias qui profitent honteusement de ma délicate situation: m'amusent, me font tourner en bourrique, la tête, me gavent de sondages, divulguent des secrets importantissimes, se foutent de moi, me divertissent à nouveau et, pour finir, me confient sans vergogne la vie privée-publique des candidats...Je disjoncte un peu, lis un magazine pour reprendre mes esprits, m'intéresse à un débat, m'interroge (est-il possible de voter pour quelqu'un(e) qui ne m'est décidément pas sympathique?), me promet de lire les programmes, cherche des maîtres-à-penser, et puis non, pense toute seule, et puis pfff, à quoi bon, tout est tronqué, le reality-show campagno-présidentiel est à pleurer, on nous cache tout on nous dit rien et je vais lire des blogs futiles pour me sentir intelligente....Et le temps passe, notre avenir est en jeu, m'assène-t-on en brassant l'air avec les mains. Alors je reprends mon fameux air inspiré qui me va à ravir, je mets une publicité diabolique sur mon espace d'expression personnelle et....Promis, ce soir, j'apprends tous les programmes par coeur!

mercredi 28 mars 2007

Honni soit qui mal y pense...


© AIDES
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"Voteriez-vous pour moi même si j'en ai rien à cirer du sida ?"

Nicolas Sarkozy est le seul des candidats sollicités par AIDES, principal acteur associatif de la lutte contre le sida, à n’avoir ni répondu à nos revendications ni accepté de nous rencontrer.

Le 31 janvier, Christian Saout, président de AIDES, faisait parvenir un courrier à Nicolas Sarkozy où il l’invitait à agir « pour que le thème de la lutte contre le sida ne soit pas absent de la campagne présidentielle ».

Dans cette lettre, Christian Saout sollicitait un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy afin d’ « échanger sur l’épidémie de sida et les moyens à mettre en œuvre pour la faire reculer ». Il lui proposait par ailleurs de se prononcer « le plus rapidement sur nos propositions ».

Depuis début février, par mail et par téléphone, AIDES a cherché de nombreuses fois à entrer en contact avec l’équipe de campagne du candidat de l’UMP. Mi-février, après avoir été baladé de postes téléphoniques en postes téléphoniques, un membre de AIDES obtenait enfin une réponse : « c’est en cours de traitement ». C’était un petit pas pour la lutte contre le sida, mais un pas de géant pour celui qui cherchait depuis des jours à ce que quelqu’un de l’UMP veuille bien lui parler.

Depuis un mois, rien de nouveau, si ce n’est un mail laconique d’un membre de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, en date du 5 mars : « Nous avons bien reçu votre campagne et vous devez savoir tout l'intérêt que nous portons à la lutte contre les discriminations. Bien cordialement. »
Ce message était une réponse à celui que AIDES avait envoyé avec le visuel de Nicolas Sarkozy : « voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif ? »

Avoir enfin un message de l’UMP nous a redonné espoir, et nous en avons profité pour faire parvenir à ce collaborateur une copie de la lettre envoyée le 31 janvier et l’ensemble de nos revendications.

Deux semaines plus tard, Nicolas Sarkozy et son équipe n’ont toujours pas eu le temps de nous écrire. A ce stade, un simple message, du genre « Nicolas Sarkozy est très occupé. Nous vous contacterons prochainement » nous aurait presque suffit.

http://www.aides.org/presse/communiques/sarkozy-2-actu.php

vendredi 23 mars 2007

I WILL BE.

Oups, je suis fa-ti-guée!
Et con-tra-riée!
Vou-i...Alors, dans l'désordre: la pluie, le weather, le tiempo. Londres in Paris, plus à rien à m'mettre (on y vient, on y vient...), Le Pen qui grimpe dans les sondages comme sur une échelle mal savonnée, une nouvelle drogue dure à mon actif: les Desesperates Housewifes, la soirée de "Caroline Daily et les filles stylées", et moi, et moi, et moi.....Bon, soyons Fuetile (in english, from London ) et Décontraste Du Blog: rêvons un peu.

Nujnovakhett


lundi 19 mars 2007

"Au Nord, y'avait les corons..."


Alors. Hier, nous avons mangé, dans un cadre sympathique, des nourritures terrestres plus que correctes, apportées par de gentils serveurs (qui disaient bonjour, bon appétit, merci et bonne soirée) à un prix raisonnable...Je n'ai pas oublié de me pâmer devant toute cette politesse, ce bien-manger et des prix qui m'ont paru tout à fait exceptionnels. Et c'est en discutant avec mes hôtes, parisiens repentis et fraîchement installés à Bruxelles, que j'ai dû me rendre à l'évidence: non, rien d'extraordinaire dans le fait de vivre dans un appartement à taille humaine. Non, ne pas manquer de se faire écraser dès lors qu'on pose un pied sur la route est normal. Les sourires affichés des commerçants ne font pas d'eux des extra-terrestres, mais des êtres humains. Et il paraît même que demain (ici, les magasins sont fermés le lundi. Et le dimanche!),lorsque nous irons faire les boutiques, je pourrai acheter des sacs des années 30 à des tarifs prohibitifs!!!
A chaque fois, c'est le même scénario: un temps d'adaptation m'est nécessaire quand je quitte Paris pour découvrir La Civilisation.Non, je n'ai pas écrit qu'à Paris régnait la Barbarie, je l'ai sous-entendu...Si je le pense vraiment? Ca m'arrive. Dans des lieux tels que le métro, les files d'attente et les grands magasins-même-en-dehors-des-soldes, je me surprends à me métamorphoser en femme préhistorique luttant pour la survie, tandis que mes congénères ont manifestement chassé le mamouth une nuit durant pour présenter de tels signes cliniques à 9 heures du matin.
Alors, bien sûr, il y l'art (où ça? Où ça?), la mode, l'Amour et le french kiss ne se pratique nul part ailleurs comme à Paris....Mais il m'arrive, certains jours, d'être tellement fatiguée qu'à l'idée de faire la Queue Parisienne devant un musée, les magasins un samedi après-midi ou d'être amoureuse à deux dans 40 m2, je renonce. Et je me retrouve devant un petit écran largement distribué dans nos campagnes, savourant le plaisir de m'étioler dans un pyjama défraîchi et confortable, enfermée à double-tour. Parce que vivre les uns sur les autres à longueur de journée m'est franchement insupportable! La promiscuité tue l'amour, l'élégance, la fraternité et l'humanité, je n'ai rien inventé!!! Et pourtant...Je vis à Paris et je suis une adulte prétendument responsable de ses choix. Sauf qu'il m'arrive de me demander si, emballée comme une machine frénétique, je me donne encore les moyens de choisir. Et si ma vue, qui s'arrête au niveau des immeubles en face de ma fenêtre, n'est pas devenue trouble. Mes pensées sont accordées à ma marche, sa cadence et son aisance ainsi qu'à ma vue, sa profondeur et ses perspectives! L'image du ciel égyptien constellé d'étoiles arrive en surimpression dans mon paysage mental et ma réflexion fait des sauts de puces d'Orion à Cassiopée:" on est si peu de choses et mon amie la rose me disait ce matin........"

samedi 17 mars 2007

Peut-on se fier aux hérissons?



Les hérissons sont d'étonnantes bestioles.
Renée, quant à elle, est la concierge du 7, rue de Grenelle.
Elle est vieille, laide et difforme.
Et si elle joue à merveille le rôle de la concierge des beaux quartiers, efficace et bourrue, c'est parce que cela fait longtemps qu'elle a compris qu'issue d'un milieu populaire, n'ayant reçu aucune éducation et, de surcroît, étant lotie d'une apparence ingrate autant que trompeuse; elle n'avait comme ressource que de jouer le jeu social.
Car qui voudrait d'une concierge intelligente, profonde, passionnéee de littérature russe, férue de cinéma japonais et fervente admiratrice des natures mortes?
A Paloma, la fille du ministre logeant dans l'immeuble, il n'a guère échappé que Renée n'était pas une concierge "comme les autres". Et Paloma sait de quoi elle parle, enfant lunaire et surdouée âgée de douze ans qui pose un regard sans concessions sur un environnement qui, elle le sait déjà, n'est pas à sa mesure. C'est pourquoi elle envisage de mettre fin à ses jours à treize ans, non sans avoir mis le feu à l'appartement familial, témoin de la bêtise et la suffisance de ceux qui l'entourent. Mais auparavant, elle entreprend de consigner chaque jour une "pensée profonde" sur le monde et son esprit vif alliant vivacité et contemplation, assoiffé d'absolu nous livre des réflexions sur le mouvement et la perfection du geste.
Ce petit monde se meut sans vagues et au travers des itinéraires croisés de Paloma et de Renée, nous pénétrons dans l'intimité d'une portion d'humanité riche et drôle.
L'arrivée du mystérieux Monsieur Ozu (comme le cinéaste?) est un évènement sans précédent et c'est l'Orient qui vient à la rencontre de nos deux protagonistes, en guise de trait d'union.
La personnalité du nouvel arrivant impose une nouvelle tournure aux vies apparemment toutes tracées des habitants du 7, rue de Grenelle; et cela n'est pas sans conséquences....
Le style de Muriel Barbery est d'une virtuosité discrète et l'harmonie de ses phrases procure un plaisir singulier. Le regard qu'elle porte sur ses personnages, en nous faisant pénétrer dans leurs pensées, est lucide et tendre.
C'est un livre que j'ai trouvé très attachant, particulier et en même temps très proche, familier.
J'ai ressenti un pincement au coeur la dernière page tournée et Mr Ozu, Paloma et Renée me tiennent encore compagnie.
Un tel coup de coeur est rare et je recommande ce précieux ouvrage.
Avant de dévorer "Gourmandises", le premier roman de M.B, je laisse la trace de "L'élégance du hérisson" se déposer délicatement en moi et je savoure le parfum d'éternité qui l'accompagne.

jeudi 15 mars 2007

SE LA RACONTER.

Alors voilà, au début j'ai flippé.
Nâââân: c'est venu plus tard: maintenant, hier, avant-hier, avant, aussi et ce matin.
Parce qu'au début, j'ai pas eu peur; non, au début j'me suis pas rendu compte...J'ai pas réalisé quoi, et puis mon moi intérieur était flatté....
Donc, lorsque B. m'a proposé d'être une des personnes qu'elle filmerait en vue de réaliser le documentaire qu'on lui avait commandé; j'ai dit oui.
Pourquoi?
Benh parce que c'était cohérent d'abord: le sujet, grosso-merdo, en prenant comme point de départ le pays d'origine de mon père devait constituer en un docu sur les thèmes de la guerre, de l'exil et de la mémoire, en passant par la transmission.
Ensuite parce que j'avais envoyé un papier là-dessus à Libération deux ans auparavant, et qu'il l'avait publié. MOI MAITRISER SUJET.
Moi MEME PAS PEUR vu que dans ma vie d'avant, j'étais comédienne; alors le public, les sunlights et tout le tintouin, autant dire que j'm'en rends même plus compte!
Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises, B. et moi, et comme elle avait l'air intéressée, j'ai commencé à balancer. Enfin, j'ai raconté: comment je vivais la situation, l'Inconnue de ma Vie, le continent perdu de mes ancêtres, la souffrance, la violence, la mort...Comment tout ça prend forme ou pas, comment intégrer la déchirure, le trauma, tisser les liens obscurs de la mémoire, de l'histoire... Et quelle histoire? Celle des historiens? Du camp adverse?....Et qui est l'adversaire? Qui est victime? Qui est coupable? Comment trancher lorsqu'on est constitué des deux partis?
Et comment trouver la paix? Et....il est long le voyage?
Bref, toutes mes questions, celles qui m'agitent et que je considère. Je les tourne dans un sens.
Dans l'autre....Tiens, il y en a une autre derrière. Je jongle avec et j'avance en même temps sur la chaussée en essayant de ne pas me faire écraser...Pas easy-easy, mais avec un peu d'entraînement, c'est plutôt excitant.
Je suis double, issue de deux pays qui se sont aimés puis déchirés, dominant dominé dominant....
Quand B. m'a dit qu'il allait falloir penser à donner forme au truc d'ici l'été vu que c'est une commande et qu'il faut l'honorer, j'ai eu comme un grand blanc.
Et puis je me suis fait attaquer de toutes parts: "T'en as pas marre de raconter ta life? De t'exhiber sur les scènes et puis quoi encore? D'envoyer des mots au vent et de chercher midi à quatorze heures?....Et puis tout le monde veut la raconter, sa life, ma chérie: tu veux participer au grand déballage? Tu peux pas exister si personne te regarde? Et, euh, sinon, euh tu crois qu'ça présente un quelconque intérêt? Hein?"
Oh la la!...
J'ai essayé d'échapper aux flèches mais je pouvais tellement pas m'arrêter que j'arrivais plus à penser. Soudainement, le sens de tout ça m'avait échappé. J'ai résisté comme j'ai pu, je suis aller faire les repérages avec B. J'ai repéré . J'ai retrouvé mes repères. ( SOUPIR)
Ces lieux symboles de ma quête, les gens qui les habitent; ceusse qui m'accompagnent, que je soutiens . On s'est parlé.
Et là, ça s'est éclairé: que le Sens, c'était cet échange, ce regard porté sur l'autre, ces accolades, ces batailles. Que la Transmission, c'était ce flux où le sens prenait corps en nous transformant.
Que même dans la Guerre on rigolait, on s'embrassait. Que l'Exil est une route. L'important c'est de savoir d'où on part pour pouvoir y retourner si ça venait à manquer.
Dans la Mémoire, y'a des trous et c'est très bien comme ça, la Création se niche là-dedans.
La Singularité de chaque histoire, chaque propos, comme c'est fascinant de s'accompagner, de chercher ensemble.
J'ai passé une bonne journée.

mercredi 14 mars 2007

LES HARPIES ou "It's a long long way...."

Bon alors voilà, je me lance sans même savoir ce que je vais écrire, sans réflexion au préalable.
Sinon tout restera en l'état: je me planquerai derrière des photos ou des vidéos qui ne fonctionnent pas...Je suis allée à la source des blogs que je consulte régulièrement en espérant trouver la réponse à la question qui me taraude: "Comment COMMENCER?"
A suivi sa petite soeur d'infortune: "Que dire?" en pointant un curieux museau.
Puis "Pourquoi?" a fait trembler la montagne.
Et "Comment?" a déclenché une avalanche.
Lorsque "Pour qui?" s'est pointé, c'était trop tard: j'étais cul par-dessus-tête et je hurlais à la mort. Pour autant, j'ai fait une bataille de neige avec Google pour qu'il me livre la clef du paradis:pister les badauds, ceusse qui ont aterri là par hasard...Les recenser, les comptabliser, les contrôler: me ras-su-rer!!!
Et puis, dans la foulée, je me suis inscrite à des concours: celui du look, celui du meilleur blog que sais-je? Alors là mes amis, c'était plié-foutu-tranché, il me restait certes le clic pour naviguer mais mon cerveau numérique était en compote: il murmurait "De grâce!", et moi, impitoyable, je lui assenais: "Mais pour qui te prends-tu avec ton moi-écran? Aloooors, tu veux tout déballer????"
(non mais non, pleurnichait mon moi intérieur qui voulait juste avoir la paix, lui.)
Alors on a pactisé, on s'est dit voilà: on va quand même essayer de rigoler un coup, tu sais, la vie, c'est déjà pas si simple et je me suis mise à assassiner sauvagement mon clavier qui fait clic clic quand je tape dessus comme ça j'entends plus mes pensées qui tourneboulent comme des harpies ivres de sang....Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Pour la légèreté, la mode et le soleil: repassez!

lundi 12 mars 2007

...Dans un instant ça va commencer!

http://www.dailymotion.com/video/x13471_la-fin-des-blogs

VOUS NE RESTEREZ PAS INDIFFERENTS.

mardi 6 mars 2007

HOMO-NYMES

Waouuuuuh!
1st day....Et cette monstrueuse déception mêlée à la délicieuse sensation d'avoir une existence nouvelle MAIS nous sommes nombreux(ses) dans ce cas, n'est-ce pas?
Alors il y a:
- The best: MISS KMarque: Flos - Designer: Philippe Starck
  • Et pouis:

  • MissK qui pense fort à toi!

  • Et pour finir (suis pas très au point au niveau des couleurs!!!!):
Miss K -