lundi 4 juin 2007

DEPOURVUE.

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Here is my mea culpa.

Jane Birkin m'a toujours exaspéré: son accent so cute, son sourire facile et sa sensibilité à fleur de peau.
Je l'écoute sur France Cul: voix assurée, ton juste pour parler de son film, de ses hommes: son père, son frère: Andrew, son homme: Serge, son acteur: Michel Piccoli...Electre qu'elle a joué à la saison dernière.
Je pense à Charlotte, Lou et la soeur, plus discrète, photographe.

La voix de Jane, dans un souffle, ses fautes de français.
Ce français qu'elle écorche en se l'appropriant.
L'anecdote qu'elle conte selon laquelle le matin, avant le réveil de Serge, cette troublante jeune femme se levait afin d'habiller ses yeux de khol.

Et là, révélation...C'est son manque de confiance en elle que je n'ai pas supporté.
Son in-destructibilité paradoxale, sa fragilité, sa vulnérabilité.

Je décide en mon for extérieur d'être grandiose le lundi.
Et solidaire.
Et admirative.

Bravo Jane.
Beau parcours!

dimanche 3 juin 2007

DE L'ART....

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...De passer du Tout Me Va au J'ai Rien A Me Mettre en 33 mns.
Sens, signifiants, drames en tous genres à imaginer en vertu du potentiel et du vécu de chacun...

Longtemps, je me suis levée de bonne humeur, le pied conquérant et la truffe dilatée d'aise matinale, pleine d'entrain à l'idée de la journée nouvelle et inconsciente du regard d'autrui.
Avant l'apparition des signes sexuels secondaires (quasi passés inaperçus, cela étant dit), par exemple. Quand j'avais encore de l'argent de poche, pour tout dire.
Et ne voilà-t-il pas qu'aujourd'hui, je me retrouve DE-CA-LEE.
Traduisez pas comme dans les magazines, mais bien n'importe comment, à la va-comme-j'te-pousse et au mépris de tous les usages en Vogue.
C'est-à-dire que....
Comme de bien entendu et ce qui, visuellement, n'aura échappé à personne, je ne supporte point d'être habillée comme Tout Le Monde. Etant par nature Différente. CQFD.
Or, lorsque je suis désespérée (et je pèse mes mots), je renonce à mes privilèges.
Et c'est-y pas comme ça que je me suis retrouvée, il y a peu, à me tortiller pour entrer dans un slim.
Blanc.
Le slim.
Sous l'oeil torve de la vendeuse qui m'encourageait ainsi à céder aux sirènes du IN et du OUT Fashion, prétendant que le slim, non pas blanc mais ivoire (mes fesses, oui!) était à la pointe de la tendance.
Elle se moquait de moi, mais pas de mon porte-monnaie. Aucun doute là-dessus. Pas sorti pour rien, celui-ci, au moins.
Ainsi, sous prétexte que ma cause est perdue (sisi), je devrais subir les derniers outrages?
A savoir, non seulement transpirer dans un jean en plein été pluvieux, dont la seule vertu est d'exposer, au nez et à la barbe de mes contemporains, mon postérieur épanoui afin d'attester de mes attributs de génitrice au bassin large....Mais aussi le porter blanc-salissant?
Je suis abasourdie devant tant d'injustice et de mauvaise foi de la la part des Hauts Directeurs de la Mode et de Ceux Qui La Font.
Pour autant, et à mon corps défendant, je demeure fascinée et attirée comme une enfant devant les vitrines de Noël par cette cour des miracles où règne l'image, gorgone de nos émois, et par ce monde cruel, impitoyable et dévorateur de temps et d'argent.