mercredi 28 mars 2007

Honni soit qui mal y pense...


© AIDES
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"Voteriez-vous pour moi même si j'en ai rien à cirer du sida ?"

Nicolas Sarkozy est le seul des candidats sollicités par AIDES, principal acteur associatif de la lutte contre le sida, à n’avoir ni répondu à nos revendications ni accepté de nous rencontrer.

Le 31 janvier, Christian Saout, président de AIDES, faisait parvenir un courrier à Nicolas Sarkozy où il l’invitait à agir « pour que le thème de la lutte contre le sida ne soit pas absent de la campagne présidentielle ».

Dans cette lettre, Christian Saout sollicitait un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy afin d’ « échanger sur l’épidémie de sida et les moyens à mettre en œuvre pour la faire reculer ». Il lui proposait par ailleurs de se prononcer « le plus rapidement sur nos propositions ».

Depuis début février, par mail et par téléphone, AIDES a cherché de nombreuses fois à entrer en contact avec l’équipe de campagne du candidat de l’UMP. Mi-février, après avoir été baladé de postes téléphoniques en postes téléphoniques, un membre de AIDES obtenait enfin une réponse : « c’est en cours de traitement ». C’était un petit pas pour la lutte contre le sida, mais un pas de géant pour celui qui cherchait depuis des jours à ce que quelqu’un de l’UMP veuille bien lui parler.

Depuis un mois, rien de nouveau, si ce n’est un mail laconique d’un membre de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, en date du 5 mars : « Nous avons bien reçu votre campagne et vous devez savoir tout l'intérêt que nous portons à la lutte contre les discriminations. Bien cordialement. »
Ce message était une réponse à celui que AIDES avait envoyé avec le visuel de Nicolas Sarkozy : « voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif ? »

Avoir enfin un message de l’UMP nous a redonné espoir, et nous en avons profité pour faire parvenir à ce collaborateur une copie de la lettre envoyée le 31 janvier et l’ensemble de nos revendications.

Deux semaines plus tard, Nicolas Sarkozy et son équipe n’ont toujours pas eu le temps de nous écrire. A ce stade, un simple message, du genre « Nicolas Sarkozy est très occupé. Nous vous contacterons prochainement » nous aurait presque suffit.

http://www.aides.org/presse/communiques/sarkozy-2-actu.php

vendredi 23 mars 2007

I WILL BE.

Oups, je suis fa-ti-guée!
Et con-tra-riée!
Vou-i...Alors, dans l'désordre: la pluie, le weather, le tiempo. Londres in Paris, plus à rien à m'mettre (on y vient, on y vient...), Le Pen qui grimpe dans les sondages comme sur une échelle mal savonnée, une nouvelle drogue dure à mon actif: les Desesperates Housewifes, la soirée de "Caroline Daily et les filles stylées", et moi, et moi, et moi.....Bon, soyons Fuetile (in english, from London ) et Décontraste Du Blog: rêvons un peu.

Nujnovakhett


lundi 19 mars 2007

"Au Nord, y'avait les corons..."


Alors. Hier, nous avons mangé, dans un cadre sympathique, des nourritures terrestres plus que correctes, apportées par de gentils serveurs (qui disaient bonjour, bon appétit, merci et bonne soirée) à un prix raisonnable...Je n'ai pas oublié de me pâmer devant toute cette politesse, ce bien-manger et des prix qui m'ont paru tout à fait exceptionnels. Et c'est en discutant avec mes hôtes, parisiens repentis et fraîchement installés à Bruxelles, que j'ai dû me rendre à l'évidence: non, rien d'extraordinaire dans le fait de vivre dans un appartement à taille humaine. Non, ne pas manquer de se faire écraser dès lors qu'on pose un pied sur la route est normal. Les sourires affichés des commerçants ne font pas d'eux des extra-terrestres, mais des êtres humains. Et il paraît même que demain (ici, les magasins sont fermés le lundi. Et le dimanche!),lorsque nous irons faire les boutiques, je pourrai acheter des sacs des années 30 à des tarifs prohibitifs!!!
A chaque fois, c'est le même scénario: un temps d'adaptation m'est nécessaire quand je quitte Paris pour découvrir La Civilisation.Non, je n'ai pas écrit qu'à Paris régnait la Barbarie, je l'ai sous-entendu...Si je le pense vraiment? Ca m'arrive. Dans des lieux tels que le métro, les files d'attente et les grands magasins-même-en-dehors-des-soldes, je me surprends à me métamorphoser en femme préhistorique luttant pour la survie, tandis que mes congénères ont manifestement chassé le mamouth une nuit durant pour présenter de tels signes cliniques à 9 heures du matin.
Alors, bien sûr, il y l'art (où ça? Où ça?), la mode, l'Amour et le french kiss ne se pratique nul part ailleurs comme à Paris....Mais il m'arrive, certains jours, d'être tellement fatiguée qu'à l'idée de faire la Queue Parisienne devant un musée, les magasins un samedi après-midi ou d'être amoureuse à deux dans 40 m2, je renonce. Et je me retrouve devant un petit écran largement distribué dans nos campagnes, savourant le plaisir de m'étioler dans un pyjama défraîchi et confortable, enfermée à double-tour. Parce que vivre les uns sur les autres à longueur de journée m'est franchement insupportable! La promiscuité tue l'amour, l'élégance, la fraternité et l'humanité, je n'ai rien inventé!!! Et pourtant...Je vis à Paris et je suis une adulte prétendument responsable de ses choix. Sauf qu'il m'arrive de me demander si, emballée comme une machine frénétique, je me donne encore les moyens de choisir. Et si ma vue, qui s'arrête au niveau des immeubles en face de ma fenêtre, n'est pas devenue trouble. Mes pensées sont accordées à ma marche, sa cadence et son aisance ainsi qu'à ma vue, sa profondeur et ses perspectives! L'image du ciel égyptien constellé d'étoiles arrive en surimpression dans mon paysage mental et ma réflexion fait des sauts de puces d'Orion à Cassiopée:" on est si peu de choses et mon amie la rose me disait ce matin........"

samedi 17 mars 2007

Peut-on se fier aux hérissons?



Les hérissons sont d'étonnantes bestioles.
Renée, quant à elle, est la concierge du 7, rue de Grenelle.
Elle est vieille, laide et difforme.
Et si elle joue à merveille le rôle de la concierge des beaux quartiers, efficace et bourrue, c'est parce que cela fait longtemps qu'elle a compris qu'issue d'un milieu populaire, n'ayant reçu aucune éducation et, de surcroît, étant lotie d'une apparence ingrate autant que trompeuse; elle n'avait comme ressource que de jouer le jeu social.
Car qui voudrait d'une concierge intelligente, profonde, passionnéee de littérature russe, férue de cinéma japonais et fervente admiratrice des natures mortes?
A Paloma, la fille du ministre logeant dans l'immeuble, il n'a guère échappé que Renée n'était pas une concierge "comme les autres". Et Paloma sait de quoi elle parle, enfant lunaire et surdouée âgée de douze ans qui pose un regard sans concessions sur un environnement qui, elle le sait déjà, n'est pas à sa mesure. C'est pourquoi elle envisage de mettre fin à ses jours à treize ans, non sans avoir mis le feu à l'appartement familial, témoin de la bêtise et la suffisance de ceux qui l'entourent. Mais auparavant, elle entreprend de consigner chaque jour une "pensée profonde" sur le monde et son esprit vif alliant vivacité et contemplation, assoiffé d'absolu nous livre des réflexions sur le mouvement et la perfection du geste.
Ce petit monde se meut sans vagues et au travers des itinéraires croisés de Paloma et de Renée, nous pénétrons dans l'intimité d'une portion d'humanité riche et drôle.
L'arrivée du mystérieux Monsieur Ozu (comme le cinéaste?) est un évènement sans précédent et c'est l'Orient qui vient à la rencontre de nos deux protagonistes, en guise de trait d'union.
La personnalité du nouvel arrivant impose une nouvelle tournure aux vies apparemment toutes tracées des habitants du 7, rue de Grenelle; et cela n'est pas sans conséquences....
Le style de Muriel Barbery est d'une virtuosité discrète et l'harmonie de ses phrases procure un plaisir singulier. Le regard qu'elle porte sur ses personnages, en nous faisant pénétrer dans leurs pensées, est lucide et tendre.
C'est un livre que j'ai trouvé très attachant, particulier et en même temps très proche, familier.
J'ai ressenti un pincement au coeur la dernière page tournée et Mr Ozu, Paloma et Renée me tiennent encore compagnie.
Un tel coup de coeur est rare et je recommande ce précieux ouvrage.
Avant de dévorer "Gourmandises", le premier roman de M.B, je laisse la trace de "L'élégance du hérisson" se déposer délicatement en moi et je savoure le parfum d'éternité qui l'accompagne.

jeudi 15 mars 2007

SE LA RACONTER.

Alors voilà, au début j'ai flippé.
Nâââân: c'est venu plus tard: maintenant, hier, avant-hier, avant, aussi et ce matin.
Parce qu'au début, j'ai pas eu peur; non, au début j'me suis pas rendu compte...J'ai pas réalisé quoi, et puis mon moi intérieur était flatté....
Donc, lorsque B. m'a proposé d'être une des personnes qu'elle filmerait en vue de réaliser le documentaire qu'on lui avait commandé; j'ai dit oui.
Pourquoi?
Benh parce que c'était cohérent d'abord: le sujet, grosso-merdo, en prenant comme point de départ le pays d'origine de mon père devait constituer en un docu sur les thèmes de la guerre, de l'exil et de la mémoire, en passant par la transmission.
Ensuite parce que j'avais envoyé un papier là-dessus à Libération deux ans auparavant, et qu'il l'avait publié. MOI MAITRISER SUJET.
Moi MEME PAS PEUR vu que dans ma vie d'avant, j'étais comédienne; alors le public, les sunlights et tout le tintouin, autant dire que j'm'en rends même plus compte!
Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises, B. et moi, et comme elle avait l'air intéressée, j'ai commencé à balancer. Enfin, j'ai raconté: comment je vivais la situation, l'Inconnue de ma Vie, le continent perdu de mes ancêtres, la souffrance, la violence, la mort...Comment tout ça prend forme ou pas, comment intégrer la déchirure, le trauma, tisser les liens obscurs de la mémoire, de l'histoire... Et quelle histoire? Celle des historiens? Du camp adverse?....Et qui est l'adversaire? Qui est victime? Qui est coupable? Comment trancher lorsqu'on est constitué des deux partis?
Et comment trouver la paix? Et....il est long le voyage?
Bref, toutes mes questions, celles qui m'agitent et que je considère. Je les tourne dans un sens.
Dans l'autre....Tiens, il y en a une autre derrière. Je jongle avec et j'avance en même temps sur la chaussée en essayant de ne pas me faire écraser...Pas easy-easy, mais avec un peu d'entraînement, c'est plutôt excitant.
Je suis double, issue de deux pays qui se sont aimés puis déchirés, dominant dominé dominant....
Quand B. m'a dit qu'il allait falloir penser à donner forme au truc d'ici l'été vu que c'est une commande et qu'il faut l'honorer, j'ai eu comme un grand blanc.
Et puis je me suis fait attaquer de toutes parts: "T'en as pas marre de raconter ta life? De t'exhiber sur les scènes et puis quoi encore? D'envoyer des mots au vent et de chercher midi à quatorze heures?....Et puis tout le monde veut la raconter, sa life, ma chérie: tu veux participer au grand déballage? Tu peux pas exister si personne te regarde? Et, euh, sinon, euh tu crois qu'ça présente un quelconque intérêt? Hein?"
Oh la la!...
J'ai essayé d'échapper aux flèches mais je pouvais tellement pas m'arrêter que j'arrivais plus à penser. Soudainement, le sens de tout ça m'avait échappé. J'ai résisté comme j'ai pu, je suis aller faire les repérages avec B. J'ai repéré . J'ai retrouvé mes repères. ( SOUPIR)
Ces lieux symboles de ma quête, les gens qui les habitent; ceusse qui m'accompagnent, que je soutiens . On s'est parlé.
Et là, ça s'est éclairé: que le Sens, c'était cet échange, ce regard porté sur l'autre, ces accolades, ces batailles. Que la Transmission, c'était ce flux où le sens prenait corps en nous transformant.
Que même dans la Guerre on rigolait, on s'embrassait. Que l'Exil est une route. L'important c'est de savoir d'où on part pour pouvoir y retourner si ça venait à manquer.
Dans la Mémoire, y'a des trous et c'est très bien comme ça, la Création se niche là-dedans.
La Singularité de chaque histoire, chaque propos, comme c'est fascinant de s'accompagner, de chercher ensemble.
J'ai passé une bonne journée.

mercredi 14 mars 2007

LES HARPIES ou "It's a long long way...."

Bon alors voilà, je me lance sans même savoir ce que je vais écrire, sans réflexion au préalable.
Sinon tout restera en l'état: je me planquerai derrière des photos ou des vidéos qui ne fonctionnent pas...Je suis allée à la source des blogs que je consulte régulièrement en espérant trouver la réponse à la question qui me taraude: "Comment COMMENCER?"
A suivi sa petite soeur d'infortune: "Que dire?" en pointant un curieux museau.
Puis "Pourquoi?" a fait trembler la montagne.
Et "Comment?" a déclenché une avalanche.
Lorsque "Pour qui?" s'est pointé, c'était trop tard: j'étais cul par-dessus-tête et je hurlais à la mort. Pour autant, j'ai fait une bataille de neige avec Google pour qu'il me livre la clef du paradis:pister les badauds, ceusse qui ont aterri là par hasard...Les recenser, les comptabliser, les contrôler: me ras-su-rer!!!
Et puis, dans la foulée, je me suis inscrite à des concours: celui du look, celui du meilleur blog que sais-je? Alors là mes amis, c'était plié-foutu-tranché, il me restait certes le clic pour naviguer mais mon cerveau numérique était en compote: il murmurait "De grâce!", et moi, impitoyable, je lui assenais: "Mais pour qui te prends-tu avec ton moi-écran? Aloooors, tu veux tout déballer????"
(non mais non, pleurnichait mon moi intérieur qui voulait juste avoir la paix, lui.)
Alors on a pactisé, on s'est dit voilà: on va quand même essayer de rigoler un coup, tu sais, la vie, c'est déjà pas si simple et je me suis mise à assassiner sauvagement mon clavier qui fait clic clic quand je tape dessus comme ça j'entends plus mes pensées qui tourneboulent comme des harpies ivres de sang....Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Pour la légèreté, la mode et le soleil: repassez!

lundi 12 mars 2007

...Dans un instant ça va commencer!

http://www.dailymotion.com/video/x13471_la-fin-des-blogs

VOUS NE RESTEREZ PAS INDIFFERENTS.

mardi 6 mars 2007

HOMO-NYMES

Waouuuuuh!
1st day....Et cette monstrueuse déception mêlée à la délicieuse sensation d'avoir une existence nouvelle MAIS nous sommes nombreux(ses) dans ce cas, n'est-ce pas?
Alors il y a:
- The best: MISS KMarque: Flos - Designer: Philippe Starck
  • Et pouis:

  • MissK qui pense fort à toi!

  • Et pour finir (suis pas très au point au niveau des couleurs!!!!):
Miss K -